L’ostéopathie pour les douleurs de dos
Selon les statistiques, le mal de dos toucherait 8 Français sur 10. Ce « mal du siècle » représenterait ainsi plus de 6 millions de journées de travail perdues chaque année en France (l’équivalent d’une ville comme Beauvais qui s’arrêterait de travailler pendant un an). Il est le motif les plus fréquent de consultation en ostéopathie et en médecine: chacun de nous a eu ou aura un jour mal au dos suite à un déménagement, une mauvaise chute, ou encore après du jardinage. Si les douleurs disparaissent généralement au bout de quelques jours, le risque de récidive est souvent important.
Les douleurs de dos sont classiquement de trois types:
– En haut du dos, au niveau des vertèbres cervicales, nommées cervicalgies (comme le fameux « toricoli »)
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– Au milieu du dos, au niveau des thoraciques (anciennement appelées « dorsales »): dorsalgies,
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– Dans le bas du dos, au niveau des lombaires: lombalgies (comme le connu « lumbago » ou « tour de rein »).
Mais en plus de l’étage concerné, les caractéristiques de ces douleurs sont extrêmement nombreuses, fort d’un examen méticuleux, votre ostéopathe à Paris va rechercher à diagnostiquer la cause de votre plainte:
• Mécanique ou dégénérative (comme une hernie discale ou de l’arthrose), liée à un facteur déclenchant (par exemple des micro-traumatismes répétés) sur un terrain de mauvaise posture,
• Inflammatoire (symptôme de certaines pathologies), comme une spondylarthrite ankylosante.
Après avoir identifié le tissu en souffrance, l’enjeu de la consultation sera de redonner de la mobilité aux éléments qui maintiennent altérée la mécanique de la zone symptomatique.
En d’autres mots, si vous consultez par exemple pour une lombalgie ayant pour cause une discopathie (souffrance d’un disque intervertébral, comme une hernie discale) mon but en tant qu’ostéopathe va être:
• d’identifier les structures de votre organisme exerçant des contraintes sur ce disque intervertébral (comme une « dysproprioception podale »: un défaut d’information de votre cheville qui pourrait faire suite à une séquelle d’entorse),
• de traiter les éléments anatomiques en « dysfonction » (défaut de mobilité) afin de soulager les pressions sur ce disque,
• de vous donner des exercices particuliers et adaptés pour prévenir un nouvel épisode douloureux,
• et éventuellement de vous inviter à un travail conjoint de rééducation proprioceptive en kinésithérapie dans cet exemple.